Introduction d’Alban Bogeat :
« Chers Membres du Cercle,
Chers Amis,
Je suis ravi de vous accueillir, pour cette soirée du Cercle RS, espace d’échange et de réflexion sur la francophonie et le dialogue des cultures.
Je voudrais remercier chaleureusement notre orateur, M. Gérard Pelletier, président de Data Franca, organisation basée à Montréal, qui a aimablement répondu à notre invitation, et a choisi pour thème :
« Intelligence artificielle et francophonie : enjeux actuels et stratégiques »
Saluer la présence de
- Mme Anne-Marie Jean, Déléguée du Québec aux Affaires francophones et multilatérales
Il est d’usage à ce stade que je dise quelques mots de l’actualité du Cercle.
Pour commencer, je voudrais rendre hommage au chanteur Amadou, décédé la semaine dernière à l’âge de 70 ans. Il appartenait au duo Amadou et Maryam, un couple de chanteurs maliens, tous deux aveugles, qui ont fait une brillante carrière internationale et à qui nous avons décerné à ce titre le Prix Richelieu Senghor en 2014.
L’actualité du Cercle, c’est aussi mettre en avant les actions menées par nos membres, ce qui m’amène à évoquer le concours d’éloquence organisé par notre chargée de communication, Annie-Monia Kakou et son association TchéTché Bias.
« Le 31 mars dernier, l’Alliance française de Paris a vibré au rythme de la grande finale de ce concours d’éloquence francophone qui a réuni 10 pays et 34 finalistes »
J’ajouterai que le jury était présidé par Mme la proviseure Mahi Traoré, dont je salue la présence parmi nous ce soir.
Chère Annie-Monia, je te cède le micro, (que tu souhaites partager avec notre secrétaire générale, Mme Sophie Dorin)
Maintenant, je voudrais souligner la présence de trois amis venus d’une région de l’espace francophone dont on parle peu, il s’agit du Val d’Aoste, en Italie, représenté par Madame Sylvie Bancod, chercheur au Centre d’observation européen des régions et très fidèle membre du Cercle Richelieu Senghor. Elle est accompagnée de M. Stefano Crétier, Secrétaire de l’Alliance française de la Vallée d’Aoste et de Mme Chiara Thiébat, professeur au lycée d’Aoste.
Alors que je préparais cette réunion, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir samedi dernier ce titre d’un grand quotidien : « il y a 80 ans, le bras de fer perdu du général de Gaulle avec les Alliés pour annexer le Val d’Aoste »… Un épisode peu connu de notre histoire récente…
Comme la présence de nos amis valdôtains est assez exceptionnelle, et que 2025 marque le 80ème anniversaire de l’autonomie du Val d’Aoste, il m’a paru important de leur donner la parole ce soir. Je vais appeler M. Stefano Crétier, représentant l’Alliance française de la Vallée d’Aoste, à me rejoindre.
Le sujet qui nous rassemble ce soir, c’est l’intelligence artificielle, et le Québec sera à l’honneur parce qu’il figure parmi les écosystèmes les plus dynamiques au monde, où l’ensemble des acteurs travaillent étroitement les uns avec les autres pour faire de l’intelligence artificielle un levier de développement économique et social. Le gouvernement du Québec met en œuvre une stratégie volontariste pour promouvoir l’innovation technologique et le recours à l’IA. Et bien sûr l’emploi du français, là encore, est un enjeu vital pour le Québec.
Pour introduire ce sujet, j’ai plaisir à donner la parole à Mme Anne-Marie Jean, Déléguée du Québec aux Affaires francophones et multilatérales
Je tiens à souligner que la Délégation du Québec est un fidèle membre et partenaire du Cercle Richelieu Senghor.
Il est d’usage de donner la parole aux nouveaux membres du Cercle Richelieu Senghor. Là encore, le Québec sera à l’honneur puisqu’après l’Université de Montréal qui nous a rejoint en 2024, le Cercle s’enrichit cette année d’un nouveau membre institutionnel : l’Ecole des Hautes Études Commerciales de Montréal, et je m’en réjouis tout particulièrement, étant moi-même diplômé de HEC Montréal.
Pour présenter cette prestigieuse école, je vais céder le micro à Mme Faustine Chevet, Directrice du Bureau International Europe de HEC Montréal, en charge des Relations Externes et du Rayonnement pour Europe, Afrique, Moyen-Orient, et Asie-Pacifique.
Tout à l’heure nous donnerons la parole à notre invité, M. Gérard Pelletier, mais auparavant je vous laisse à vos échanges que je souhaite chaleureux et enrichissants…
Chers Amis,
Le moment est venu de donner la parole à notre orateur, M. Gérard Pelletier.
Gérard Pelletier dirige Data Franca.org, un écosystème en expansion autour du plus grand lexique français de l’intelligence artificielle, avec près de 5 000 termes et concepts. Cette ONG a pour mission de promouvoir l’utilisation du français dans les domaines scientifiques où l’anglais domine, au Québec et dans l’ensemble de la francophonie.
Son objectif est de diffuser un vocabulaire dédié et de développer des compétences en français pour l’enseignement, les fonctionnaires et les employés du secteur privé actifs dans les technologies émergentes.
Data Franca est Éditeur d’un certain nombre d’ouvrages de terminologie scientifique « Les 101 mots de l’intelligence artificielle »,
« Les 101 mots de la photonique »,
« Les 101 mots de la quantique »,
« Les 101 mots de la cybersécurité »,
« Les 101 mots de la bio-informatique »
Gérard Pelletier a dirigé la production d’un certain nombre de didacticiels (logiciel à fonction pédagogique, ou tutoriel), notamment pour :
EDF, SwissBank, Hydro-Québec, la Banque Nationale du Canada, etc…
Gérard Pelletier donne et a donné des sessions de littératie numérique en intelligence artificielle : Québec, France, Bénin, Côte d’Ivoire et Algérie
Il a choisi pour thème : « Intelligence artificielle et francophonie : enjeux actuels et stratégiques ».
