Le Dialogue poétique chez Léopold Sédar Senghor

Conférence prononcée par Mme Lise SABOURIN, Professeur de Littérature française à l’Université Nancy II, Directeur du Centre d’étude  des Milieux littéraires et artistiques (CEMLA).

En hommage au Centenaire de Senghor.

Alors que la « négritude », vocable forgé par Césaire mais concept associé à l’action du Président du Sénégal, s’est vue contestée par des créateurs et intellectuels noirs (1), la place de Senghor n’en reste pas moins majeure aujourd’hui dans le combat francophone qu’elle a induit par l’élargissement de sa réflexion de « métis culturel » écrivant en négro-africain épris de culture occidentale une poésie de langue française. En fait, son oeuvre, tant de poète que d’homme politique, est plus encore qu’une promotion de la négritude, un appel à la civilisation de l’universel, dont le dialogue nous semble caractériser une dimension essentielle.

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Loin d’assouvir la réserve de haine qu’il a pu accumuler, lui l’enfant certes aisé de Joal, moins asservi que Césaire à la misère héritée de l’esclavage noir, mais farouchement irrité par l’image dégradante et omniprésente durant sa jeunesse de l’hilare Noir Banania (2), Senghor engage au contraire toujours le dialogue avec l’autre, plus soucieux de discerner les convergences entre civilisations que d’en accentuer les différences. C’est, il en est conscient, pour « avoir chanté la Sine aux verts bolongs et la Normandie aux verts pâturages, la beauté noire et la beauté blonde, la Porte du Nord et la Porte du Sud aux limites extrêmes de la Francophonie »(3) qu’il reçoit en 1963 le Prix international de poésie de la Société des poètes et artistes français. Il n’a pas pour autant trahi sa conscience de colonisé, revécue dans la cruelle expérience des camps pendant la seconde guerre mondiale, à l’instar des Français d’outre-mer dont le sang a abreuvé les terres de Korça en Albanie aussi bien que les comptoirs d’Indochine, au fil de la régression mal concédée de l’impérialisme français. Ses écrits sont à l’occasion violents ou accusateurs, mais ils s’interdisent l’esprit de revanche et l’agressivité. « Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’armes, votre frère de sang / Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude, couchés sous la glace et la mort ? »(4) , s’écrie-t-il à l’incipit d’Hosties noires. Mais il en vient à une prière pour que « l’enfant blanc et l’enfant noir […] de la France Confédérée aillent main dans la main »(5) . C’est qu’il reconnaît les hommes « divers de traits de costume de coutumes de langue ; mais au fond des yeux la même mélopée de souffrances »(6) . Il a hérité de celle des bateaux de traite, il éprouve dans sa chair celle des prisonniers, il connaîtra le deuil du fils chéri. « Comme il embaumait le bonheur, l’enfant fleur de l’échange », pour qui « la foi de la mère a chancelé »(7) ! Celle du père aussi, qui accepte finalement l’énigme d’un salut espéré. Mais — Georges-Emmanuel Clancier le discerne bien dans l’oeuvre de Senghor — « Depuis cette fosse où gisait l’esclave en partance / Jusqu’à nos goulags et nos auschwitz à peine éteints »(8) , la communion humaine est totale : il faut dépasser le ressassement de la douleur afin de la transmuer en pardon. Et Senghor de citer Tchicaya à propos de cette « souffrance nègre donc, que nos poètes universalisent en la transformant en tendresse »(9) . Après le cri, le double appel : au « Seigneur Dieu, [pour qu’il] pardonne à l’Europe blanche ! » ; aux morts afin qu’ils autorisent l’absolution : « O martyrs noirs race immortelle, laissez-moi dire les paroles qui pardonnent »(10) .

Là intervient ce sens de l’universel qui plaisait tant aussi à Etiemble. Senghor s’attache à « transcender les faux dilemmes : à résoudre les contradictions fécondes, non en les dépassant, mais en les intégrant », convaincu que « toute révolution véritable est retour aux sources: à l’homme vivant » ; il souhaite « fonder une nouvelle re-naissance par des fécondations réciproques »(11) . Aussi s’attache-t-il à démontrer, à l’égal du général de Gaulle, que, si « l’avenir est au métissage »(12) , il en fut de même du passé. Son oeuvre ne cesse de faire le parallèle entre le français, « grec des temps modernes », et l’apport des langues africaines à ce que les Occidentaux voient comme le fondement de la civilisation méditerranéenne, « nombril des races claires »(13) : « Du sang noir irriguait les artères égyptiennes »(14) , de même que « l’ethnie française [est] le résultat d’un quadruple métissage , entre un peuple pré-indo-européen à la langue agglutinante, les Ibéro-Basques, et trois peuples indo-euroépens à langue à flexion: les Gaulois, les Latins et les Germains »(15) . Sa femme normande lui a appris à vivre la « passion lucide [où] se fondirent, harmonieusement, Scandinaves au regard d’aigle et Gaulois au coeur de source »(16) . Il aime manier le parallélisme dans la nomination des « langues albo-europénnes » de ses « frères aux yeux bleus », de ces « Albo-Européens » face au « Négro-Africain », « des métis européens » comme lui, produit du « croisement de trois ethnies africaines »(17) . Tous ces exemples n’ont qu’un but: faire comprendre que « nos valeurs sont les plus éloignées, donc les plus complémentaires »(18) et que, loin d’entacher la spécificité d’une tradition, « la littérature nègre d’expression française est une contribution importante à la littérature généralisée »(19) ; elle retrouve donc par là l’aspiration à l’universel dont la Révolution française s’enorgueillit d’avoir fixé la volonté nationale par la Déclaration des droits de l’homme exportée au-delà des frontières.

Cette fraternité dans l’union possible des cultures et des civilisations, Senghor l’a nourrie par l’étude critique initiée lors de sa formation de professeur (20). Son analyse de la poésie française est marquée de finesse, mais aussi de dialogue avec ses propres aspirations créatrices. Il la voit en « poésie de la raison discursive », « greffe de la raison gréco-latine sur la mystique celtique », « du logos sur le thumos » ; il discerne dans sa stylistique la « symbiose de la subtilité grecque et de la rigueur latine », « animée par la passion celtique »(21) . Il s’insurge contre les préjugés : « le français est, contrairement à ce qu’on a dit, une langue éminemment poétique » par sa « richesse ». Il trouve en Hugo qui « libéra […] une foule de mots-tabous » un modèle, « premier à prôner une poésie totale, à la fois idée et vision, verbe et action, sacerdoce », avant Baudelaire qui « fit entrer la poésie française dans la forêt noire des « correspondances », des « symboles », où Arthur Rimbaud fit exploser la bombe de son délire lucide »(22) . S’il se reconnaît facilement en Claudel et Péguy, ces « poètes nègres » ou en Saint-John Perse dont le style lui semble imprégné du « parler antillais »(23) , il est surtout sensible à l’apport des surréalistes qui « ne se contentèrent pas de mettre à sac le jardin à la française du poème-discours. Ils firent sauter tous les mots-gonds, pour nous livrer des poèmes nus, haletant du rythme même de l’âme. Ils avaient retrouvé la syntaxe nègre de juxtaposition, où les mots, téléscopés, jaillissent en flammes de métaphores »(24) . Ce dialogue est également entretenu avec ses contemporains, poètes certes, mais aussi peintres, sculpteurs qui ont l’avantage, dit-il, de pouvoir s’ « exprime[r] en images plastiques […] de façon immédiate, sans même le secours de la parole, sans le secours du mot » et lui apportent « complément d’images », « complément de rythmes »(25) . Mais les échanges entre les « âmes parallèles »(26) sont également fructueux comme l’atteste la Lettre à trois poètes de l’hexagone, Alain Bosquet, Jean-Claude Renard et Pierre Emmanuel, en réponse à leurs observations. Pour ses 90 ans d’ailleurs, ils seront nombreux au rendez-vous, empressés à célébrer, tel Clancier, le « nouvel Orphée de ce siècle métis » et les mythes qu’il a su rénover — « Es-tu l’Afrique ou bien son mythe / Quand on me parle de l’Atlantide / Un tam-tam me remue les tripes », chante Eric Vincent (27).

Effectivement, Senghor a convaincu bien des Français de l’apport de l’âme nègre à la poésie francophone, grâce à son goût intuitif des « images analogiques », son sens mélodique du rythme en symbiose physique avec les éléments cosmiques, son aptitude intime à concevoir et partager des « idées-sentiments », à forger des « images-archétypes surgies de l’expérience personnelle comme de la conscience ancestrale, que l’on nomme « mythes »  » dans la lignée de la réflexion antique (28). On peut y voir la dualité culturelle du lauréat noir des concours blancs, mais plus profondément surtout la prééminence du dialogue entre hommes d’origines diverses dont il a réussi à présenter la complémentarité, parfois la similarité, non pas la similitude. Car, tout en affirmant l’universalité de la démarche poétique, il récuse l’assimilation des productions de chaque civilisation. Il développe donc les spécificités de la poésie nègre : « l’économie de moyens » par sa « dialectique nom-verbe », son goût des « mots essentiels » qui « provoque le court-circuit poétique », sa « puissance de nomination » qui permet au poète de « nomme[r] les choses d’une parole abrupte, et les images se lèvent, et les mondes », la « richesse » et la « plasticité » de ses mots « enceints d’images », l’ordonnance de sa phrase qui « obéit plus à la sensibilité qu’à l’intelligibilité »(29) . L’homme noir, par « don d’émotion », vit la primauté du coeur sur l’oreille, de « l’ins-piration sur l’ex-pression »(30) . C’est pourquoi il s’emploie dans sa poésie à recréer ce « rythme nègre » qui n’est « pas monotonie », mais « reprise, non pas une redite ni une répétition », grâce aux « parallélismes asymétriques » ou par l’intrusion de l’ « humour [qui] brise le rythme »(31) .

Bien des vers chez Senghor miroitent de cette « allitération, […] la forme la plus fréquente de la mélodie, la plus naturelle au poète nègre » ou de l’assonance, moins fréquente mais « plus subtile et variée »(32) : « Ils chantaient la nonchalance des chalands et des canaux de moire et de simarre », nous berce le Poème liminaire d’Hosties noires, tandis que l’Élégie des alizés abonde en sonorités aux rythmes syncopés (33). Et la langue française ne l’empêche point d’ « use[r] de la musique » comme Rimbaud l’avait senti, car elle « offre une variété de timbres dont on peut tirer tous les effets: de la douceur des Alizés, la nuit, sur les hautes palmes, à la violence fulgurante de la foudre sur les têtes des baobabs » ; il note même, comme Maître Pacéré le Burkinabé (34) , que « le rythme binaire du vers classique peut rendre le halètement despotique du tam-tam »(35) . D’où l’appel aux instruments que presque chaque sous-titre de ses poèmes comporte, pour « non pas l’accompagner, mais l’exprimer pleinement »(36) , quand le texte lui-même ne les y intègre pas: « Entendez tambour qui bat ! », « Swing le swing oui le swing ! »(37) . On sait d’ailleurs combien Senghor « compos[ait] un poème en le mimant rythmiquement » sur un « rythme aussi vivant que dans le sang d’un trompettiste ou d’un batteur de jazz ». L’auteur d’une Élégie pour Martin Luther King assure que « le poème est comme une partition de jazz dont l’exécution est aussi importante que le texte »(38) . Alain Bosquet ne s’y est pas trompé, cette « cérémonie », ce « rite » musical sont signe de « solidarité » humaine, de dialogue cosmique vécu à travers la poésie : « Lorsque vous le récitez, c’est de la gorge qu’il émane, mais ni les lèvres, ni le larynx ne sauraient y suffire, […] il sollicite aussi la physiologie des autres. On dirait que les arbres et les fleuves sont invités à le contresigner »(39) .

La poésie a en effet pour mission de mettre en contact l’homme et l’univers, d’appréhender le secret tout sachant son élucidation jamais atteinte. Pour atteindre cette « compréhension par l’image rythmée [qu’est] l’oeuvre nègre, […] musique, lasso, noeud d’images, qui, comme dans la symphonie, unit les thèmes complémentaires », pour recréer « les rythmes primordiaux de la Terre Amante », il faut recourir à toutes les ressources du langage, dans sa « panoplie d’instruments », son « dictionnaire de signes », son « filet pour la pêche miraculeuse des métaphores » et sonder « les immensités abyssales de la Négritude », « y pêcher les images-archétypes, les poissons des grandes profondeurs »(40) . Car l’essence poétique tient au lien entre abstrait et concret. Le professeur-poète l’a décelé dans « les mots français [qui], par viol et retournement, peuvent allumer la flamme de la métaphore » : « il suffit de les déraciner, en creusant leur étymologie, pour les livrer au soleil du symbole »(41) ou de les faire se rencontrer avec les vocables d’origine africaine pour que leur syncope crée le choc du « stupéfiant image », comme il aime le dire après André Breton. Alors on atteint la « re-ligion  » de la poésie comme offrande, comme « méta-physique », sa fonction d’ « art majeur parce qu’art de la Parole »(42) .

C’est pourquoi le dialogue noué par Senghor est central à sa créativité. La dédicace fait partie des constantes de ses poésies : Masque nègre à Pablo Picasso, le Poème liminaire d’Hosties noires à Léon Damas, la Prière de paix à Georges et Claude Pompidou, et ce cri initiateur du sacré — « Ébou-é ! Et tu es la pierre sur quoi se bâtit le temple et l’espoir » — puisque le poète substitue comme le Christ le prénom de « Pierre » à l’originel Félix du gouverneur (43). La forme épistolaire est d’ailleurs souvent présente, rendue vivante par l’oralité : « Au Frère aimé et à l’ami, mon salut abrupt et fraternel ! », commence la Lettre à Aimé Césaire; « C’est moi qui te salue », « Je t’écris », « Ngom ! réponds-moi », scande, à l’initiale des strophes, la Lettre à un prisonnier (44). C’est le signe de la fraternité, fondatrice de la véritable humanité cosmopolite. L’amitié vécue avec Georges Pompidou est majeure dans cet acquis. « Ami, […] je te chante par-delà les haines de race, et delà les murs idéologies », lui écrit-il dans son Elégie funèbre, exaltée d’ailleurs par la musique de tous les horizons ; et il se plaît à préciser que son esprit s’associe au sien lors d’un voyage lointain : « Dans la nuit tamoule, je pense à toi mon plus-que-frère »(45) . À l’inverse du Huis-clos sartrien, le poète proclame le besoin de vivre ensemble, sous les yeux et dans l’écoute des autres : « Est-ce vrai […] / Que l’Enfer c’est l’absence du regard ? » C’est que chacun, pour le chrétien convaincu qu’il est, tolérant Président d’une République majoritairement musulmane, constitue une figure de Dieu. Sa poésie est donc une « offrande de […] foi militante », mais aussi un renouvellement de la Création première : « Dieu a nommé les images des choses d’une parole rythmée. […]. Si le poète nous plaît au coeur et à l’oreille, c’est qu’il nous saisit, soudain, à la racine de l’être, en répétant le geste créateur de Dieu » ; écrire, c’est donc « ouvrir […] les oreilles à Dieu qui d’un rire de saxophone créa le ciel et la terre en six jours »(46) . Alors l’exaltation poétique est vécue à l’imitation de David « sautant comme le Psalmiste devant l’Arche de Dieu, / Comme l’Ancêtre à la tête bien jointe » de la tradition sérère aussi, car la chaîne des générations qu’induit la Prière aux masques est vécue parallèlement à la conscience prise de « l’Obscure Présence » du « Seigneur […] qui es[t] l’oreille des souffles minimes »(47) . C’est ainsi qu’il faut comprendre la reprise en compte de l’héritage africain du verbe échangé qu’affirme la revendication de L’Absente: « je suis le dyâli », le griot de l’art nègre qui pratique sans cesse « l’appel de l’homme à l’homme » dans l’ « étreinte, confusion amoureuse du Moi et du Toi », qui n’est « pas monologue, mais dialogue, pas leçon, mais tension, pas distance, mais présence et caresse » pour « le Négro-Africain, dont la mythologie de la Parole est la clef de son ontologie »(48) .

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Senghor est conscient de la double vocation que lui impose sa vision humaniste de la création poétique : « Ce n’est pas hasard, en effet, mes Amis, si, enracinés dans nos ethnies et cultures différentes, nous chantons, pourtant, les mêmes substances et de manière, je ne dis pas identique, mais convergente. Car que chantons-nous sinon les substances essentielles, les êtres qui sous-tendent les apparences sensibles et qui ont cette vertu majeure de se transmuter en transcendant leur être pour parvenir au plus-être, en devenant intégralement humains ? Et que chantons-nous sinon la Parole poétique, la parole féconde qui les transforment, en nous convertissant nous-mêmes les poètes, en des êtres divins ? […] Je parle d’une parole comme une vision neuve de l’univers et création panhumaine en même temps: de la Parole féconde, une dernière fois, parce que fruit de civilisations différentes, créée par toutes les nations ensemble sur toute la surface de la planète Terre »(49) . Ses amis poètes ont reconnu son aspiration à l’universel qui s’est également exprimée par ses fonctions politiques, surtout celles d’homme d’Etat engagé à affirmer la place de l’Afrique dans la francophonie. « L’universalité est votre humanisme aux couleurs vives. Vous habitez le siècle et le siècle vous habite. Le vrai ne se réfugie pas dans l’ésotérisme ou dans le saugrenu. […] Vous êtes votre propre contemporain, au sens le plus large et le plus douloureux. Vos élégies sont majeures, comme votre poésie est de majorité », s’exclame Alain Bosquet qui admire tout spécialement les témoignages d’amour de ses poèmes qui nous permettent de nous « retrouver autre en un autre, afin de se connaître mieux qu’en soi ou que par soi seul, […] de rejoindre nos moi secrets, […] d’où ceux de vos contemporains »(50) .

 


1. Au colloque du Centre d’études littéraires et francophones de l’Université Paris-Nord en janvier 1973.
2. « Je déchirerai les rires banania sur tous les murs de France », Poème liminaire, in Hosties noires, Oeuvre poétique, [1964], Seuil, « Points Essais », 1990, p. 55.
3. Allocution lors de la remise du Prix international de poésie par la Société des poètes et artistes français, Rome, 11 juillet 1963, in Liberté. 3. Négritude et civilisation de l’universel, Seuil, 1977, p. 25.
4. Poème liminaire, in Hosties noires, Oeuvre poétique …, p. 56-57 en refrain d’ouverture et de clôture.
5. Prière des tirailleurs sénégalais, in Hosties noires, Oeuvre poétique…, p. 71.
6. À l’Appel de la race de Saba, in Hosties noires, Oeuvre poétique…, p. 61.
7. Élégie pour Philippe-Maguilen Senghor, in Elégies majeures, Oeuvre poétique…, p. 285 et 288.
8. Georges-Emmanuel Clancier, À Léopold Sédar Senghor, in Présence Senghor, 90 écrits en hommage aux 90 ans du poète-président, Paris, UNESCO, 1997, p. 250.
9. Exposé lors de la rencontre des poètes francophones, Hautvillers, 3 octobre 1975, in Liberté. 5. Le Dialogue des cultures, Seuil, 1993, p. 75.
10. Prière de paix et Assassinats, in Hosties noires, Oeuvre poétique…, p. 93 et 77.
11. »Francité et négritude », Dakar, 1963, in Liberté. 3…, p. 22 ; exposé lors de la rencontre des poètes francophones, Hautvillers, 3 octobre 1975, in Liberté. 5.…, p. 68.
12. Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 370 ; voir aussi Marie-Madeleine Marquet, Le Métissage dans la poésie de Léopold Sédar Senghor, Dakar, Nouvelles Éditions africaines, 1983.
13. Méditerranée, in Hosties noires, Oeuvre poétique…, p. 62.
14. »Francité et négritude », Dakar, 1963, in Liberté. 3…, p. 21.
15. Et l’agrégé de grammaire ajoute que le français est « un dialecte bas-latin, parlé par des bouches gauloises et germaniques », »La Francophonie et le français », Discours de réception à l’Académie des Sciences d’outre-mer, 2 octobre 1981, in Liberté. 5…, p. 142.
16. Allocution lors de la remise du Prix international de poésie par la Société des poètes et artistes français, Rome, 11 juillet 1963, in Liberté. 3…, p. 25
17. Ce que je crois, Grasset, 1988, p. 170 ; In Memoriam, in Chants d’ombre, Oeuvre poétique…, p. 10 ; Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 369-370.
18. Exposé lors de la rencontre des poètes francophones, Hautvillers, 3 octobre 1975, in Liberté. 5…, p. 69.
19. Francité et négritude », Dakar, 1963, in Liberté. 3…, p. 21.
20. Voir Daniel Garrot, Léopold Sédar Senghor critique littéraire, Dakar, Nouvelles Éditions africaines / Paris, Présence africaine, 1978.
21. Allocution lors de la remise du Prix international de poésie par la Société des poètes et artistes français, Rome, 11 juillet 1963, in Liberté. 3…, p. 23-24 ; « Le français langue de culture », revue Esprit, novembre 1962, in Liberté. 1. Négritude et humanisme, Seuil, 1964, p. 360.
22. Revue Esprit, novembre 1962, in Liberté. 1…, p. 362; Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 371 (il rappelle que Rimbaud se proclamait « nègre » dans Une Saison en enfer, p. 375).
23. Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 377.
24. »Le français langue de culture », revue Esprit, novembre 1962, in Liberté. 1…, p. 362.
25. Émission Pierre sur le sable, Antenne 2, 9-10 février 1978 ; sur ses relations artistiques, voir Léopold Sédar Senghor : son oeuvre et ses amis poètes, peintres, graveurs, exposition de la Bibliothèque nationale du Luxembourg, 16 mars-9 avril 1983, commissaire Marc Pessin, Luxembourg, Bibliothèque nationale, 1983.
26. Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 385.
27. Georges-Emmanuel Clancier, À Léopold Sédar Senghor, et Éric Vincent, Une Chanson pour le poète Senghor, in Présence Senghor…, p. 250 et 280.
28. Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 385 et 390.
29. Exposé lors de la rencontre des poètes francophones, Hautvillers, 3 octobre 1975, in Liberté. 5…, p. 76-77 (dont des expressions reprises dans la Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 393, 395 et 405); « Le français langue de culture », revue Esprit, novembre 1962, in Liberté. 1…, p. 359-360.
30. Allocution lors de la remise du Prix international de poésie par la Société des poètes et artistes français, Rome, 11 juillet 1963, in Liberté. 3…, p. 24 ; « Nous t’avons écouté, nous t’avons entendu avec les oreilles de notre coeur », ajoute Camp 1940, Au Guélowar, in Hosties noires, Oeuvre poétique…, p. 71.
31. Exposé fait à la rencontre des poètes francophones, Hautvillers, 3 octobre 1975, in Liberté. 5…, p. 81 (dont une expression reprise dans la Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 395 et 401); voir Renée Tillot, Le Rythme dans la poésie de Léopold Sédar Senghor, Dakar, Nouvelles Éditions africaines, 1979.
32. Exposé fait à la rencontre des poètes francophones, Hautvillers, 3 octobre 1975, in Liberté. 5…, p. 80.
33. In Hosties noires et Élégies majeures, Oeuvre poétique…, p. 55 et 261-272.
34. Titinga-Frédéric Pacéré, Le Langage des tam-tams et des mesques en Afrique, L’Harmattan, 1992.
35. Exposé fait à la rencontre des poètes francophones, Hautvillers, 3 octobre 1975, in Liberté. 5…, p. 79 ; « Le français langue de culture », revue Esprit, novembre 1962, in Liberté. 1…, p. 363.
36. Jacques Chevrier, La Littérature africaine de 1921 à nos jours, p. 82.
37. Que m’accompagnent Koras et Balafong, in Chants d’ombre, Oeuvre poétique…, p. 30 ; on citera notamment à cause de son ouverture à l’universel l’Élégie pour Georges Pompidou à Madame Claude Pompidou (pour orchestre symphonique, dont un orgue et des instruments négro-africains, indien et chinois), in Élégies majeures, Oeuvre poétique…, p. 315-321.
38. Témoignage de Pierre Béarn, « Douze Minutes avec Léopold Sédar Senghor », La Passerelle, n°25, printemps 1976, p. 27-32 ; Élégie pour Martin Luther King (pour orchestre de jazz) ; Comme les Lamantins vont boire à la source, postface d’Éthiopiques, Oeuvre poétique…, p. 295-304 et 167.
39. Alain Bosquet, Léopold Sédar Senghor: son oeuvre et ses amis poètes, peintres, graveurs, exposition de la Bibliothèque nationale du Luxembourg…, p. 25-26.
40. « Francité et négritude », Dakar, 1963, et allocution lors de la remise du Prix international de poésie par la Société des poètes et artistes français, Rome, 11 juillet 1963, in Liberté. 3.…, p. 21 et 25; « Le français langue de culture », revue Esprit, novembre 1962, in Liberté. 1…, p. 363.
41. »Le français langue de culture », revue Esprit, novembre 1962, in Liberté. 1…, p. 363 ; voir aussi Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 391-392.
42. Exposé fait à la rencontre des poètes francophones, Hautvillers, 3 octobre 1975, in Liberté. 5…, p. 75 ; allocution lors de la remise du Prix international de poésie par la Société des poètes et artistes français, Rome, 11 juillet 1963, in Liberté. 3…, p. 23.
43. Oeuvre poétique…, p. 17, 55, 92, 73 (ce dernier poème dédié à Henri et Robert Éboué).
44. Lettre à un poète, à Aimé Césaire, in Chants d’ombre, et Lettre à un prisonnier, in Hosties noires, Oeuvre poétique…, p. 11 et 82.
45. Élégie pour Georges Pompidou (pour orchestre symphonique, dont un orgue et des instruments négro-africains, indien et chinois), in Élégies majeures, Oeuvre poétique…, p. 316, 321 et 318 ; voir notre communication à la journée Senghor organisée à l’Institut Universitaire de France par l’AUF, le Centre d’étude de Littératures comparées de l’Université Paris IV et le Cercle Richelieu Senghor de Paris, 28 mars 2003, in Débats francophones, recueil des conférences et actes 2000-2005, textes réunis par Lise et Paul Sabourin, avec le concours de Philippe Valois, Cercle Richelieu Senghor de Paris, Bruxelles, Bruylant, 2005, p. 253-267.
46. Prière des tirailleurs sénégalais, in Hosties noires, Oeuvre poétique…, p. 70 ; allocution lors de la remise du Prix international de poésie par la Société des poètes et artistes français, Rome, 11 juillet 1963, in Liberté. 5…, p. 25 ; À New York, in Éthiopiques, Oeuvre poétique…, p. 117.
47. Que m’accompagnent Koras et Balafong et Prière aux masques, in Chants d’ombre, notamment cette invocation « Masques ! Ô Masques ! / […] Je vous salue dans le silence ! / Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion » ; Prière des tirailleurs sénégalais, in Hosties noires, Oeuvre poétique…, p. 29, 23 et 68.
48. L’Absente, in Éthiopiques, Oeuvre poétique…, p. 110 ; « Francité et négritude », Dakar, 1963, et allocution lors de la remise du Prix international de poésie par la Société des poètes et artistes français, Rome, 11 juillet 1963, in Liberté. 3…, p. 21 et 23.
49. Lettre à trois poètes de l’hexagone, in Dialogue sur la poésie francophone, Oeuvre poétique…, p. 407-408.
50. Alain Bosquet, Léopold Sédar Senghor : son oeuvre et ses amis poètes, peintres, graveurs, exposition de la Bibliothèque nationale du Luxembourg…, p. 25-26.. Robert Sabatier, Poème, in Présence Senghor. 90 écrits en hommage aux 90 ans du poète-président, Paris, UNESCO, 1997 p. 274.

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