M. Clément DUHAIME / Les priorités de l’Organisation internationale de la Francophonie après le Sommet de Bucarest

Monsieur Clément DUHAIME, Administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Excellences, Distingués invités, Chers amis,

Permettez-moi, tout d’abord, au-delà des propos de circonstance, de vous dire tout le plaisir que j’ai à être parmi vous aujourd’hui, une année après ma nomination par le Secrétaire général Abdou Diouf au poste d’administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie.

C’est dire que je suis ici pour partager, avec vous, en toute franchise, les réflexions, les ambitions, mais aussi les interrogations qui sont les miennes dans cette mission aussi passionnante qu’exigeante. Et je me réjouis que nous puissions échanger dans quelques instants, dans un débat que je souhaite libre et ouvert.

La Francophonie a fait le pari de la résistance et du non alignement, au nom d’une certaine vision du monde et de la mondialisation, une vision plus solidaire, plus équitable, plus démocratique, une vision fondée sur le respect des différences et le dialogue entre les cultures.

Et les évolutions de ces dernières années nous ont montré que nous avions eu raison d’être ce que nous sommes, de vouloir ce que nous voulons et de faire ce que nous avons fait. Car nous avons fait beaucoup, même si certains semblent l’ignorer.

Il suffit de porter un bref regard vers le passé. C’était à Niamey, en 1970. 21 États ayant en partage la langue française s’unissaient pour signer la Convention portant sur la création d’une Agence de coopération culturelle et technique – l’ACCT. Trente-six ans après, la Francophonie compte 55 Etats et gouvernements membres et 13 observateurs !

Cette croissance quantitative s’est accompagnée d’un élargissement des missions et d’une évolution des structures.
A cet égard, la volonté de la Francophonie, en 1997, de se doter, par delà sa dimension de coopération culturelle et technique, d’une dimension politique et diplomatique constitue, sans doute, le tournant le plus marquant de cette révolution tranquille.

Et la réforme intervenue en 2005, qui consacre désormais, structurellement, la réunion – l’osmose, ai-je envie de dire – entre la coopération et le politique, témoigne de la volonté des chefs d’État et de gouvernement de se doter « d’une force politique signifiante à l’échelle internationale ».

Enfin, d’agence de coopération, la Francophonie est devenue une organisation internationale à part entière, connue et reconnue sur la scène mondiale. Une organisation qui compte aujourd’hui 300 fonctionnaires de 40 nationalités, répartis dans une vingtaine de sites de par le monde, une organisation qui s’appuie sur quatre opérateurs spécialisés : l’Agence universitaire de la Francophonie (616 universités), TV5 Monde (2e chaîne mondiale), l’Association internationale des maires francophones (156 villes) et l’Université Senghor d’Alexandrie.

Je voudrais, à ce stade, vous livrer un exemple concret qui rend bien compte de ces évolutions et de la montée en puissance de notre organisation.

Je veux parler du rôle déterminant qu’a joué l’OIF, à l’Unesco, tant en faveur de l’adoption que de la ratification de la « Convention internationale sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ». La Déclaration adoptée par les ministres francophones de la Culture à Cotonou, en juin 2001, nous avait, en effet, placés aux avant-postes de cette réflexion. Et notre mobilisation n’a jamais faibli puisque la plupart des pays qui ont aujourd’hui ratifié cette Convention sont des pays francophones !

Vous le voyez, la Francophonie jouit d’atouts incontestés. Mais comme le disait Victor Hugo, « Savoir, penser, rêver, tout est là ». Et je souscris pleinement à cette maxime, car savoir, c’est d’abord porter un regard lucide sur la situation. Et ce regard lucide nous oblige, par delà les points forts que je viens d’évoquer, à identifier les défis importants qu’il nous reste à surmonter. Je vous en soumettrai deux.Le premier tient au succès même de la Francophonie.

Je vous le disais, en l’espace de 36 ans, la Francophonie a vu ses membres pratiquement tripler. Cela n’est pas sans conséquences :

1. Les États africains ont cessé d’être majoritaires et le continent européen, à travers notamment les pays de l’Europe centrale et orientale, représente désormais une part importante puisque 14 des 27 membres que compte l’Union européenne ont rejoint la Francophonie ;

2. Sur les 800 millions d’habitants que totalise la population des 55 États et gouvernements adhérents et des 13 observateurs, 200 millions, soit 25% seulement, sont effectivement francophones. (Le français a le statut d’unique langue officielle dans 12 États. Il partage ce statut avec une ou plusieurs autres langues dans 17 États. Il a le statut de langue d’usage dans les 39 États restants.)

Dès lors se posent plusieurs questions : La Francophonie peut-elle, encore et toujours, accueillir de nouveaux membres jusqu’à devenir une « petite ONU bis », comme certains le craignent ?
Cet élargissement est-il susceptible de dénaturer la Francophonie, de lui faire perdre son identité ?

Plusieurs journalistes posent avec justesse cette question qui nous préoccupe.
Nous ne pourrons pas faire l’économie d’un débat nourri autour des concepts d’élargissement et d’approfondissement.
Cela étant, je crois qu’il faut voir dans cet élargissement une chance.
Car, même s’il est clair que bien des pays nouvellement arrivés à l’OIF ne sont que très partiellement francophones, ils peuvent constituer, pour l’avenir, des ressources nouvelles pour renforcer l’influence et le rayonnement de notre langue commune et élargir le dialogue des cultures.
Mais ne soyons pas naïfs, cela n’ira pas de soi.
Il faut, à cet égard, une politique volontariste qui passe, notamment, par des critères d’adhésion assortis d’engagements clairs en matière linguistique, d’engagements clairs, par ailleurs, quant à l’usage du français dans les organisations internationales. Il faut se doter d’un véritable observatoire du français à travers le monde, mais aussi dans les pays adhérents à l’OIF. Cet observatoire, nous en avons créé les fondements grâce à la cellule d’observation de la langue française que nous venons d’installer au sein de l’OIF et qui doit reprendre la fonction d’observation assurée jusque-là par le Haut Conseil de la Francophonie. Il faut, enfin, se doter d’une véritable stratégie d’enseignement du français et en français qui fédère des initiatives existantes et utilise l’exceptionnel réseau des 800 000 professeurs de français dans le monde. Ce sont là autant de pistes qui sont d’ores et déjà explorées.
Le second défi tient aux ressources de la Francophonie.

Je le dis clairement : avec un budget annuel d’environ 225 millions d’euros pour l’ensemble de ses composantes, la Francophonie n’a pas les moyens de ses ambitions ! L’on s’expose au saupoudrage et à l’éparpillement qui nous sont reprochés, parfois avec raison. Et l’on s’expose également à ne contenter personne lorsque l’on entreprend de contenter tout le monde !
L’exemple de TV5 est, à cet égard, très révélateur. Nous avons là une chaîne qui s’est hissée à la deuxième place des réseaux de télévision mondiale, une chaîne qui est diffusée dans 202 pays, une chaîne qui dessert 165 millions de foyers, une chaîne qui constitue notre meilleur ambassadeur à travers le monde et le plus efficace de nos vecteurs pour faire rayonner la création, la culture, la pensée francophones. Malgré l’importance et la multiplicité de ces missions, TV5 ne peut compter que sur un budget annuel de l’ordre de 126 millions d’euros.

Par ailleurs, je le dis également avec force, il n’est pas sain pour l’organisation qu’un seul pays finance majoritairement le budget de la Francophonie. C’est le sens de mes appels répétés à un rééquilibrage des sources de nos financements.

Ce deuxième défi me ramène tout naturellement à cette belle maxime « Savoir, penser, rêver ». Car sachant ce que nous savons des atouts et des défis de la Francophonie, nous devons penser en termes de stratégie et de priorités.

Stratégie en matière de financement, tout d’abord. La Francophonie n’a pas d’autre choix que d’élargir les sources de ses financements et de rechercher plus systématiquement à mobiliser des financements extérieurs, auprès d’institutions internationales de financement du développement, auprès d’autres coopérations multilatérales, auprès de fondations privées, auprès de grands opérateurs économiques. Mais il est clair que le succès de cette démarche dépendra grandement de la qualité et de la crédibilité des actions menées par la Francophonie.
C’est dans cet esprit que le Secrétaire général vient de signer des accords de partenariat avec l’Union Européenne et la Banque mondiale.

Cette stratégie en matière de financement doit donc s’accompagner d’une stratégie en matière de gestion.

Il s’agit là d’un chantier prioritaire, engagé par le Président Diouf et moi-même depuis plus d’un an déjà. Ce chantier se décline autour de trois grands axes : l’exemplarité, la complémentarité, la subsidiarité.

La Francophonie doit viser l’exemplarité, en adoptant des procédures fondées sur la rigueur, l’imputabilité, la transparence.
Cela doit aller de pair avec l’instauration d’une véritable culture de l’évaluation et du résultat, culture indissociable, à mes yeux, de toute opération de gestion de fonds publics. Nous devons nous appliquer les règles de gouvernance que l’on exige de nos États et gouvernements membres.

– La Francophonie doit, également, améliorer la complémentarité de ses actions avec celles des autres coopérations bilatérales et multilatérales intervenant dans les pays membres, et par là même briser l’isolement dans lequel s’enferment encore trop de projets de coopération francophones.
– La Francophonie doit, enfin, souscrire à un principe de subsidiarité en arrimant plus systématiquement ses programmes d’intervention aux plans de développement de ses pays membres.
Soyons clairs ! Il ne s’agit pas, dans notre esprit, de ne travailler qu’avec des interlocuteurs gouvernementaux, bien au contraire, mais il faut veiller à ce que les investissements de la Francophonie s’ajoutent aux efforts nationaux pour mieux les renforcer. C’est la base du développement durable !

« Dépenser mieux, dépenser moins » nous conduira, sans conteste, à gagner en efficacité et en efficience. Mais cela ne suffira pas.
Il faut, dans le même temps, que la Francophonie s’attache à sérier ses ambitions, à concentrer ses efforts sur des projets phares, sur des secteurs porteurs et mobilisateurs qui, en dernier ressort, font la valeur ajoutée de la Francophonie.

Cela m’amène tout naturellement à vous parler des priorités de la Francophonie. Je ne dresserai pas, ici, une liste exhaustive des champs d’action de la Francophonie. Nous y reviendrons, si vous le désirez, durant le débat. Je souhaiterais plutôt bien dégager quelques grandes idées-forces qui figurent dans notre cadre stratégique décennal et rejoignent les objectifs du millénaire.

Première idée-force : la langue française est au fondement de notre communauté, elle en est aujourd’hui le ciment. Sachons donc préserver et faire fructifier ce qui fait à la fois notre raison d’être et d’agir !

Il ne s’agit pas, bien sûr, de céder à un réflexe de repli frileux, mais de réaffirmer haut et fort que notre combat s’inscrit dans un projet bien plus vaste et plus ouvert, celui en faveur du respect de la diversité des cultures et du dialogue entre les civilisations.
C’est dire qu’il nous faut, plus que jamais, nous mobiliser pour que le français – qui est avec l’anglais la seule langue internationale de communication parlée sur les cinq continents – garde son statut dans toutes les enceintes internationales où il a droit de cité. C’est le sens du vade-mecum adopté à Bucarest et exigeant des États membres l’usage du français lorsqu’ils n’utilisent pas leurs langues nationales.

C’est dire qu’il nous faut, plus que jamais, demander à nos pays membres d’exprimer une volonté politique plus affirmée en matière de promotion du français, notamment comme langue d’enseignement.

C’est dire qu’il nous faut, plus que jamais, être compétitifs sur le terrain de la modernité, développer notre présence dans le domaine des nouvelles technologies (plan d’action de la 1ère Conférence des ministres francophones chargés des inforoutes – Montréal, 1997), de la recherche scientifique, des médias, de l’économie (nouveau partenariat avec la Conférence de Montréal – Forum économique international des Amériques) et investir de nouveaux champs comme celui des négociations commerciales, de l’information sur les affaires, de la numérisation des patrimoines écrits et audiovisuels…

C’est dire qu’il nous faut travailler fortement au développement d’industries culturelles dans l’ensemble des pays francophones, nous inspirant du modèle de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC). C’est ce qui donnera corps à la Convention sur la diversité culturelle.

C’est dire, enfin, qu’il nous faut dépasser les intérêts de la seule langue française et admettre qu’il ne saurait y avoir de diversité sans échanges, sans dialogue, sans réciprocité, tant à l’intérieur de l’espace francophone qu’avec les autres aires linguistiques et culturelles (hispanophone, lusophone, arabophone…).

Deuxième idée-force : il nous faut admettre que le français, langue de modernité, langue de la science, langue des nouvelles technologies, langue de la culture n’aura aucun sens tant que plus des deux tiers de la population de certains de nos pays membres n’auront pas même accès à l’éducation.

Certes, nous ne sommes ni l’Unesco, ni la Banque mondiale ! Mais nous disposons d’atouts, et nous avons surtout la capacité d’agir au plus près du terrain, là où d’autres organisations plus puissantes, plus riches n’interviendront peut-être jamais !
Nous sommes très bien implantés. J’en veux pour preuve les 215 Centres de lecture et d’animation culturelle répartis dans 18 pays, les 12 Maisons de TV5 en Afrique, les 47 Centres municipaux multimédias installés par l’Association internationale des maires francophones, les points d’accès internet-jeunesse (PAJE), les 26 campus numériques et les 16 centres d’accès à l’information de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Nous disposons donc là d’outils formidables (qui rejoignent déjà des millions de citoyennes et de citoyens, dont 80% sont des jeunes) et qui pourraient être constitués en véritable réseau de « centres d’accès aux savoirs ».

L’OIF et l’AUF mettront en place un institut de formation à distance dont les missions seront de former les formateurs des enseignants du primaire dans les pays francophones du sud, de développer une offre de formation à distance dans ces pays, d’encourager et de valoriser la production des ressources éducatives, didactiques et documentaires, de créer une banque internationale d’experts francophones dans le domaine des technologies éducatives et de développer à moyen terme des formations à distance dans des secteurs jugés prioritaires par la Francophonie.

S’appuyant sur les moyens humains, matériels et technologiques de l’OIF (notamment de l’Institut numérique de la Francophonie (INF) et de l’AUF, ce nouvel institut sera doté de ressources nécessaires à l’accomplissement de ces missions. L’OIF et l’AUF y consacreront annuellement un million d’euros à partir de 2007, en assurant la gestion de manière paritaire et associeront TV5, l’Université Senghor et l’AIMF à ses actions.

L’OIF développera la dimension éducative de son réseau de 215 centres de lecture et d’animation culturelle (CLAC) présents dans 18 pays en dotant ces centres de cellules pédagogiques, de moyens technologiques permettant la réception des signaux de télévision par satellite, notamment TV5 et ses programmes éducatifs, et de ressources pour l’éducation aux droits de l’homme et à la démocratie.

Troisième idée-force : il nous faut admettre que le français, langue de la liberté, langue de la démocratie, langue des droits de l’homme n’aura aucun sens tant que nombre de nos pays membres n’auront pas même accès à la sécurité et la paix.

Je le disais en commençant, la Francophonie a pris toute la mesure de sa dimension politique.

Elle peut s’appuyer désormais sur un véritable cadre d’intervention avec la Déclaration de Bamako, adoptée en 2000, et la Déclaration de Saint-Boniface, adoptée, voilà quelques mois, à l’issue de la Conférence sur la prévention des conflits et la sécurité humaine.

En outre, elle a, au cours de ces dix dernières années, tissé un réseau dense de partenariats (OING, juges, avocats, institutions démocratiques consolidant l’État de droit), parmi lesquels figurent en bonne place l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) qui, avec ses 63 parlements membres, constitue un véritable dispositif d’accompagnement et de consolidation de l’action politique du Secrétaire général de la Francophonie.

C’est dire que la Francophonie est toujours plus en mesure de contribuer à réduire les tensions et les conflits et de devenir, ainsi, un partenaire important dans les efforts de paix et de réconciliation, mais aussi dans l’enracinement de la démocratie, de l’État de droit et des droits de l’homme. C’est le sens, à titre d’exemple, de nos interventions en Haïti avec le Canada, l’Union Européenne et la France.

Quatrième idée-force : le développement durable et la solidarité.

C’est le sens de l’engagement de notre Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie qui a fait entendre la voix des francophones à Rio, à Johannesburg et à la conférence sur les changements climatiques à Montréal.
C’est le sens aussi de notre collaboration avec l’Union Européenne et le Commonwealth dans un vaste programme de formation pour la négociation commerciale en direction de l’Afrique.

Vous comprendrez aisément que l’engagement des acteurs économiques au service du développement est devenu pour notre Organisation une priorité (Forum Francophone des Affaires, chambres de commerce, …)

Mes chers amis,

Certains ont quelquefois peur de voir la Francophonie se transformer en Francocratie affairée à préparer des conférences intergouvernementales et à monter, sur le papier, des projets sans impact et sans lendemain. Heureusement, cette peur de voir la Francophonie se couper des forces vives, des forces agissantes que constituent les peuples qui l’habitent, du monde associatif qui lui donne vitalité, cède très vite la place à l’espoir, et cet espoir, c’est dans la jeunesse qu’il réside !

La Francophonie sera ce que la jeunesse en fera ! Cette jeunesse qui compte pour plus de la moitié de la population dans bon nombre de nos pays membres.
Comment faire pour que les jeunes générations s’approprient pleinement le projet francophone, pour qu’elles reprennent le flambeau, pour qu’elles entraînent la Francophonie dans leur futur ?

La réponse n’est pas simple. Mais je crois qu’il faut, avant toute chose, donner, dès maintenant, toute leur place aux jeunes au sein de la Francophonie.

C’est tout le sens du projet des « Jeunes volontaires francophones » qui marquera la première étape d’une politique – je l’espère – ambitieuse à l’égard de la jeunesse (Portail-jeunesse, Conseils nationaux de la jeunesse, Parlement des jeunes, Bourses de l’AUF,…)
Je conclurai, en reprenant, une dernière fois, la maxime qui a scandé mon propos d’aujourd’hui: « Savoir, penser, rêver », car il ne suffit pas de savoir et de penser, il est indispensable, aussi, de rêver. Et je voudrais, en terminant vous inviter, à rêver, avec moi, de l’avenir de la Francophonie.

La Francophonie, vous l’aurez compris, est en chantier. La Francophonie n’est pas ringarde. Ceux qui le pensent regardent dans leur rétroviseur et n’ont pas compris que c’est un monde nouveau qu’elle contribue à construire.

Nous ne devons pas entrer dans l’avenir à reculons !

Demain ne sera pas comme hier, il sera nouveau et il dépendra de nous et des jeunes générations.

Car on ne subit pas l’avenir, on le fait ! Avec le Secrétaire général de la Francophonie, c’est le sens de notre engagement.

Je vous remercie.

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